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Les comedy clubs sont à la mode à Paris. On peut aller découvrir des artistes dans des petites salles, pour quelques euros seulement. Les humoristes ont alors quelques minutes pour roder leurs vannes. Reportage dans la salle mythique du Point-Virgule.
Le Point-Virgule est un café-théâtre de légende. Elie Kakou, Jean-Marie Bigard, Florence Foresti ont tous commencé ici. Pour les spectateurs, une promesse : voir de futures stars du rire, pour environ 20 euros la place. À l’intérieur, une petite salle de 100 personnes maximum et des places très proches de la scène. Ce soir-là, ce sont de parfaits inconnus, c’est le principe des scènes ouvertes. Chaque artiste a alors dix minutes pour faire ses preuves. Aujourd’hui, ils ne sont pas payés mais ils ont tout à gagner. « Ici, ça sert à travailler des blagues (…), faire de la promo pour son spectacle« , énumère Basile, humoriste.
Depuis 25 ans, Antoinette Colin déniche les humoristes de demain. Ces dernières années, c’est grâce aux vidéos qu’on lui envoie qu’elle fait une première sélection. Pour que la salle soit rentable, il faut entre trois et sept spectacles quotidiens.
Trouver de bonnes vannes, c’est dur mais ça marche. Ces dernières années, il y a de plus en plus de stand-up. C’est ce qu’a choisi Az, qui, entre les one-man-shows et les chroniques à la radio, a déjà une carrière bien installée. Après son spectacle, il file au Paname, l’une des plus anciennes salles de la capitale. Il a 15 minutes pour tester de nouveaux sketchs.
Retrouvez l’intégralité du reportage sur la vidéo ci-dessus
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