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Le viol par soumission chimique, mode opératoire « banalisé », selon la réalisatrice d’un documentaire

Le viol par soumission chimique, mode opératoire « banalisé », selon la réalisatrice d’un documentaire



Le procès des viols de Mazan a mis en pleine lumière le viol sous soumission chimique, une forme de criminalité, souvent sous-estimée, voire ignorée. Dans ce type d’affaires, la victime est droguée par son agresseur, un fléau qui n’a jamais fait l’objet d’une vaste enquête, jusqu’au documentaire diffusé ce mardi soir sur France 2, titré “Pour que la honte change de camp”. Il montre à quel point ce procédé n’est ni rare ni récent mais très courant, or les faits sont très peu documentés, et on ne sait pas exactement combien il y a de victimes.

“Je parle de phénomène systémique parce qu’en faisant mes recherches dans la presse, je me suis rendu compte que dans énormément de cas, c’était un mode opératoire assez banalisé. Régulièrement, on se rend compte que des victimes se plaignent de ne pas avoir de souvenirs, de ne pas savoir ce qui leur est arrivé, d’être inconscientes et, à aucun moment, le terme de soumission chimique n’a été posé”, constate sa co-réalisatrice Linda Bendali.

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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